CRITIQUE – Le second film de la tunisienne Leyla Bouzid évoque l’éducation sentimentale d’un jeune homme d’origine algérienne.
Remarqué au dernier Festival de Cannes où il était présenté en clôture de la Semaine de la critique, Une histoire d’amour et de désir a fait sensation au Festival du film francophone d’Angoulême. Le jury présidé par Nicole Garcia lui a décerné dimanche les prix du meilleur film (Valois de diamant) et du meilleur acteur. Des récompenses méritées et bienvenues pour mettre dans la lumière le deuxième long-métrage de la Tunisienne Leyla Bouzid, après À peine j’ouvre les yeux .
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Une histoire d’amour et de désir – très beau titre – prend à rebours de nombreux clichés. Il met en scène Ahmed, 18 ans, français d’origine algérienne. Un gars de banlieue qui découvre les bancs de la fac, et pas n’importe laquelle, la Sorbonne. Le jeune homme, lettré et timide, y rencontre Farah, une jeune tunisienne fraîchement débarquée à Paris. Elle rêve de liberté, de bohème et d’amour. Ahmed cherche sur Google comment faire visiter la capitale à la belle étrangère. Elle boit du vin, il boit du Coca. Il n’a jamais
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