Erik Orsenna et Bréhat: l’île de la consolation


CES ÉCRIVAINS QUI AIMENT LA FRANCE (3/6) – Natif de Versailles, l’académicien est breton d’âme et de cœur. C’est là qu’il peut vivre ses deux passions: écrire et naviguer.

Normandie, Massif central, Corse… Il y a ceux qui n’ont pas quitté leur région, et ceux qui y sont revenus. Six écrivains nous ouvrent la porte de chez eux, et nous racontent ce que leur imaginaire romanesque doit à leurs racines.

Fin juin 2021. Le timide soleil matinal a fait place à un crachin. Les rares touristes, les badauds, les riverains pressent le pas, rejoignent les terrasses couvertes, quittent les quais du bassin à flot. Paimpol sort lentement de sa torpeur, petite ville qui tourne autour de son port de plaisance, au rythme du va-et-vient des bateaux de pêche, au son des cliquetis des filins, des drisses des voiliers, et des cris de quelques mouettes faisant cap au nord. C’est là qu’Erik Orsenna nous attend, à la terrasse des Chalutiers, quai Morand, son QG paimpolais, sa capitainerie armoricaine.

Nous sommes en plein pays du Goëlo, cette large frange côtière des Côtes-d’Armor, entre le Penthièvre et le Trégor. Paimpol, immortalisée il y a plus d’un siècle par Pêcheur d’Islande

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