Euro 2020 – Deschamps approuve Benzema et charge Giroud


Dans une interview accordée à L’Equipe, le sélectionneur de l’EDF est revenu sur l’Euro 2020 de Benzema et a regretté la sortie médiatique de Giroud.

Moins de deux mois après, quels enseignements tirer de l’élimination de la France en huitième de finale de l’Euro 2020 contre la Suisse ? Vice-championne d’Europe et championne du Monde en titre, la sélection tricolore menait 3-1 à la 80e minute contre la sélection helvète, avant de sombrer. Pour L’Equipe , le sélectionneur Didier Deschamps est sorti du silence, revenant notamment sur le retour de Karim Benzema. Un retour gagnant, qui s’est toutefois avéré insuffisant

« Je suis le seul responsable » – Deschamps sort du silence

« Karim n’y est pour rien. Tout ce qu’il devait faire, il l’a très bien fait. Après, j’ai été amené à modifier l’équipe pour différentes raisons. Je sais que ce n’est pas l’idéal. Malgré tout, on était à 3-1 à la 80e (face à la Suisse ndlr) et là, ce qui avait fait notre force jusqu’ici nous a fait défaut. J’aurais pu faire les choses différemment. Oui ! Mais on était à 3-1 à la 80e » , a insisté le sélectionneur de l’Equipe de France. Un score boosté par un doublé de l’attaquant du Real Madrid, dans un grand soir. 

« Ni lui ni moi ne pouvons revenir en arrière »

Si Karim Benzema et ses 4 buts marqués durant l’Euro 2020 n’ont pas été suffisants pour les Bleus, Didier Deschamps estime que le faire revenir plus tôt en sélection n’aurait pas forcément été de nature à changer les choses.  » Ni lui ni moi ne pouvons revenir en arrière. Entre partir dix jours en mars pour jouer trois matchs et préparer une grande compétition, c’est le jour et la nuit. Je ne suis pas persuadé que cela aurait changé fondamentalement les choses » , a ainsi confié le technicien. 

KARIM BENZEMA FRANCE

Entre Karim Benzema et Didier Deschamps, la paix est toujours d’actualité malgré la déroute face à la Suisse. En revanche, force est de constater que la tendance n’est pas la même avec Olivier Giroud, dont les déclarations avant la compétition sont jugées problématiques. Pour rappel, l’attaquant avait regretté que les ballons n’arrivent pas assez de la part de son compère Kylian Mbappé, sous-entendant un traitement de faveur différent que celui réservé à Karim Benzema. 

« Il le sait, je lui ai dit : il n’avait pas à dire ça, c’est une certitude. Cela a généré de petites tensions sur deux, trois jours mais c’était lors de la préparation (…) On dit ça maintenant parce qu’il n’y a pas le résultat. Mais je vous reprends l’exemple de 2018. Tout le monde rigole aujourd’hui de l’histoire de la sortie nocturne. Même Adil Rami nous a envoyé des petits extincteurs en guise de souvenir. Mais vous savez très bien que si on ne bat pas l’Uruguay (en quarts), on n’est pas loin de ce qui s’est passé en 2010 », a rappelé Didier Deschamps, nuancé. Une chose est sûre, les ingrédients mis en 2018 s’étaient malheureusement envolés trois ans plus tard. 

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