Rentrée littéraire: les inclassables qui détonnent


Souvent, dans la monstrueuse production de la rentrée littéraire, surgit ce que l’on appelle un «olni», littéralement, objet littéraire non identifié. Cette année, ils sont plusieurs à faire leur apparition.

Dans son premier roman graphique, Ce que Frida m’a donné (Zulma), l’artiste vénézuélienne Rosa Maria Unda Souki s’interroge sur ce qui l’a menée durant cinq ans à s’inspirer de la vie de Frida Kahlo, qu’elle a illustrée. On la retrouve dans la chaleur de l’été 2019, en plein préparatif de son exposition. Elle a dans ses valises des montagnes de questions. Que doit-elle écrire dans son texte de présentation? Les illustrations au crayon de bois simplistes répondent à l’angoisse de la feuille blanche. Cette recherche de l’inspiration est un prétexte au souvenir. Au fil des mots, elle renoue avec une Frida intime et propose un voyage personnel au cœur de la création et de la mémoire.

« La peste » dans les mangas

La mémoire, c’est ce qui est au cœur de Reine (Anne Carrière). Cette gangster des années de la prohibition, aperçue dans Club du coton de Coppola, renaît dans un roman graphique ambitieux, né du projet de l’artiste Elizabeth Colomba, spécialisée en art postcolonial, et d’Aurélie Lévy, réalisatrice et documentariste.

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 58% à découvrir.

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 1€ pendant 2 mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*