Volés en 1944, des milliers de feuillets de la main de l’écrivain resurgissent soixante ans après sa mort. Même si cette affaire est entachée de zones d’ombre, elle va relancer les publications.
Le 1est juillet, les fervents admirateurs de Louis-Ferdinand Céline célébraient au cimetière de Meudon les 60 ans de la disparition de l’auteur de Voyage au bout de la nuit. Un mois plus tard, le mercredi 4 août, Le Monde révélait, sous la plume de Jérôme Dupuis, la découverte de milliers de pages inédites du romancier sulfureux. Une enquête détaillée, précise, déroulant la rocambolesque tribulation de cette véritable malle au trésor, disparue en 1944, au moment de la Libération, jusqu’à son exhumation, inespérée.
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«C’est une histoire dingue, digne d’un véritable roman policier. Céline avait raison: il a bel et bien été volé et pillé.» C’est ce que nous a déclaré, au lendemain de la parution de l’enquête, François Gibault, avocat, biographe de l’écrivain et gardien du temple. Ajoutant: «Il n’était donc pas parano. On pensait que tout ça était foutu, perdu à jamais. Beaucoup de céliniens ont couru après ces manuscrits.» Ces précieux feuillets, Me Gibault, un des deux ayants droit, depuis le
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