Le journaliste Thierry Dussard part sur les traces de l’écrivain. Un récit joyeux.
En 1847, le jeune Flaubert et son ami Maxime Du Camp font le tour de Bretagne. Ils en tireront un récit plein de verve et de digressions, Par les champs et par les grèves. Un peu moins de deux siècles plus tard, émergeant d’un long confinement, le journaliste Thierry Dussard et son épouse, Chantal, pure bretonne, décident de se lancer sur leurs traces. Le périple démarre à Nantes: «Ville assez bête», tranche Flaubert. Ça commence bien.
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«Le souvenir est une vieille dame que l’on entend marcher au-dessus de chez soi», note joliment Dussard, se remémorant une toile estampillée Nantes accrochée chez sa grand-mère. Gust loge à l’Hôtel de France. Le narrateur le tutoie, le rudoie, lui reproche sa vision caricaturale d’Anne de Bretagne. Devant le Musée Jules Verne, Chantal sort son carnet de dessin. Depuis le passage des deux compères, la «vieille chapelle ruinée» de Batz-sur-mer a perdu son toit ; «brisé en trois morceaux», le grand menhir de Locmariaquer est «aujourd’hui cassé en quatre parties».
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