Lille mate de nouveau Paris et remporte le Trophée des Champions


Le LOSC s’est adjugé ce dimanche le Trophée des Champions. En Israël, les champions de France ont battu le PSG (1-0).

Pour la première fois depuis neuf ans, le Trophée des Champions ne finira pas dans le musée du PSG. Vainqueur de cette épreuve sans discontinuité depuis 2012, le club de la capitale a chuté face à son bourreau du printemps dernier. A Tel-Aviv, les Franciliens ont encore une fois subi la loi du LOSC. Et personne ne trouvera vraiment à y redire.

Un PSG longtemps inoffensif 

Mauricio Pochettino, le coach parisien, avait insisté avant la rencontre sur la nécessité de bien négocier ce premier rendez-vous officiel de la saison. Un message qui est resté lettre morte, car ses troupes ont livré une prestation brouillonne en terre israélienne. A l’exception peut-être d’Achraf Hakimi, très fringant sur son flanc malgré les sifflets honteux du public local à son encontre, les vice-champions de France ont été indignes de leur statut. Certes, beaucoup de joueurs clés de l’équipe manquaient à l’appel mais cela ne suffit pas pour justifier une sortie aussi indigeste.

En première période, les seules fois où le PSG s’est montré dangereux c’était sur des frappes de l’extérieur de la surface (Draxler 28e, et Hakimi 40e). En seconde période, ce fut à peine mieux dans ce domaine. Il y a eu un incroyable manqué de la tête d’Abdou Diallo à quelques mètres des buts, mais c’était à la suite d’une partie de billard dans la surface lilloise. Et puis plus rien jusqu’à une volée de l’entrant Georginio Wijnaldum à la 90e à la réception d’un corner. Leo Jardim, le portier lillois, a alors veillé au grain et repoussé la meilleure occasion parisienne de la partie.

Le bijou de Xeka

C’est donc un Paris asse timide qu’il nous a été donné à voir et cela laisse imaginer tout le travail qui reste à faire pour son entraineur. Lille, aussi, n’a pas été beaucoup plus flamboyant. Mais, à défaut de soulever les foules, les Dogues se sont montrés très organisés et cohérents dans tout ce qu’ils faisaient. La patte de Jocelyn Gourvennec, le nouveau coach, était déjà facilement décelable. 

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Burak Yilmaz aurait pu ouvrir la marque pour les champions de France dès la 6e minute, s’il n’y avait pas Keylor Navas pour s’opposer à sa belle frappe. L’honneur de signer le seul but de cette partie est finalement revenu à Xeka. Le Portugais a débloqué la situation juste avant la pause (45e) sur un magnifique missile de l’extérieur de la surface. Servi par Yilmaz, il ne s’est pas posé de question et le ballon, frappé en puissance, a fini en pleine lucarne.

Paris déjà dans le dur

Ce joli but donc suffi au bonheur des Nordistes, qui pouvaient célébrer leur deuxième trophée de l’année. A une période on aurait peut-être parlé d’un exploit, mais aujourd’hui Fonté et ses coéquipiers commencent à être habitués aux succès contre l’équipe de la capitale. C’est leur 3e en un peu plus de deux ans.

Le LOSC peut être fier de son coup, le PSG pour sa part doit vite évacuer la déception de cet échec, corriger ce qui doit l’être et essayer de repartir de l’avant. Autrement, il risque de connaitre une deuxième saison consécutive non conforme aux attentes générales. 

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