«Michel Audiard a transposé ses propres faiblesses sur François, son fils disparu à 26 ans»


Pédopsychiatre à la ville, Marcel Audiard, le petit-fils du grand dialoguiste, auteur inspiré à ses heures perdues, analyse les non-dits de La nuit, le jour et toutes les autres nuits, le roman autobiographique de son grand-père qui vient de ressortir chez Denoël.

En 1975, la vie de Michel Audiard bascule. Son fils, François, meurt à 26 ans dans un tragique accident de voiture. Le dialoguiste qui a bâti toute sa carrière sur l’humour ne veut plus rire. Trois ans après, il sort un roman La nuit, le jour et toutes les autres nuits dans lequel il revient, d’errance en errance, sur la mort de son «petit garçon» et sur tous les souvenirs de sa vie qui remontent comme un trop-plein.

Le livre qui sera récompensé par le prix des Quatre Jurys en 1979 ressort aujourd’hui avec une préface signée Marcel Audiard, le fils dudit «petit garçon». Pour Le Figaro, celui qui est à la fois pédopsychiatre à la ville et romancier inspiré à ses heures perdues (Le cri du corps mourant, Le cri du mort courant et Le Maure m’a tuer), livre une interprétation très psychanalytique de la biographie de son grand-père.

LE FIGARO. – Pourquoi dans la préface de La Nuit , écrivez-vous, que «le réacteur nucléaire du roman », c’est la mort de son fils François, votre père ?
MARCEL

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