La France Olympique jouera dimanche son deuxième match des JO contre l’Afrique du Sud. Un match à quitte ou double.
Pour son entrée dans le tournoi olympique, l’équipe de France a été balayée 4 buts à 1 par le Mexique. A la veille d’affronter l’Afrique du Sud (dimanche à 10h00 du matin heure française), elle aussi défaite lors de la première journée (1-0 contre le Japon), le sélectionneur des Bleus, Sylvain Ripoll se veut rassurant quant aux chances françaises.
« Quand on joue une grosse équipe d’entrée et que ça se passe mal, il faut veiller à ce que la lumière ne s’éteigne pas. Après tout ce qu’on a fait depuis quinze jours, cet enthousiasme ne doit pas être douché à la première contrariété. Ce n’était pas un manque d’investissement. On était asphyxiés physiquement, ce qui fait qu’on n’avait aucune aisance et ils étaient plus forts que nous. Maintenant, il est évident qu’il faut qu’on gagne pour s’offrir une finale de groupe lors du troisième match contre le Japon. Il va falloir être beaucoup plus dynamique, tonique dans les courses, pour avoir la capacité à se projeter avec beaucoup de justesse », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse d’avant match.
Sylvain Ripoll est d’ailleurs revenu sur la déroute des Bleus face au Mexique : « On a subi deux choses jeudi : des Mexicains qui nous étaient supérieurs et une chaleur qui s’est traduite par une espèce d’apathie physique, une incapacité à répondre au niveau des courses. Des joueurs nous ont dit qu’au bout de cinq minutes, ils ne pouvaient plus accélérer car ils étaient asphyxiés. Face à une très belle équipe, on n’avait pas de spontanéité dans les courses et on a vite senti qu’on était très limités là-dedans. »
À ne pas rater
Contre l’Afrique du Sud, la France sera à nouveau confronté à la chaleur et Sylvain Ripoll pense que son équipe saura cette fois y faire face : « On a trois jours d’adaptation en plus. Le calendrier des Jeux nous impose des matches à la même heure, on doit trouver les ressources nécessaires pour être mobiles quand on a le ballon et répéter les courses. Sous cette chaleur-là, ça passe par des rotations. »