CRITIQUE – Le réalisateur Alexandre Astier passe du petit au grand écran sans renoncer à son humour potache.
Depuis 2005 et la diffusion sur M6 du premier épisode de Kaamelott, série au format de pastilles burlesques de trois à quatre minutes (faisant suite à Caméra Café), Alexandre Astier est attendu au coin du bois par les fans. Les drôles de chevaliers de la Table ronde de ce réalisateur, qui peuplent son univers foutraque et décalé, avaient d’emblée le potentiel pour un développement long format.
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Aujourd’hui, déjà riche de 458 épisodes, cette geste arthurienne repeinte aux couleurs de la Rubrique-à-brac ou des Dingodossiers de Gotlib a maintenant de quoi dépasser son caractère de phénomène télévisuel pour devenir phénomène de société.
Voiture Kaamelott. Premier volet continue d’user du comique débridé des années Pilote et des références à la pop culture mondiale. Du sabre laser de Guerres des étoiles aux Picaros de Tintin, en passant par les Romains d’Astérix ou l’Excalibur de John Boorman.
Pastiche des clichés
Refusant de jouer dans la cour des comédies estivales franchouillarde, ce pastiche des clichés du Moyen Âge trace son
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