Titane, de Julia Ducournau, palme d’or inflammable


La Française de 37 ans est la seconde femme réalisatrice à remporter la prestigieuse récompense après Jane Campion en 1993 pour La Leçon de piano.

«C’est un coup de poker énorme», nous disait Julia Ducournau lundi à propos de son nouveau film, Titane, et de la performance de Vincent Lindon, méconnaissable en capitaine de pompier. La jeune réalisatrice (37 ans), des bagues à tous les doigts et du culot à revendre, a joué et gagné. Titane rafle la mise. Sorti en salles mercredi, il décroche la palme d’or, au nez et à la barbe de vieux briscards en petite forme (Verhoeven, Moretti, Dumont) ou trop sages (Farhadi, Audiard, Ozon). Spike Lee et son jury ont récompensé le film le plus rock’n’roll de la compétition. Tellement rock’n’roll que le président a mangé le morceau, dès le début de la cérémonie, dans un étrange moment de confusion.

Après Jane Campion et sa Leçon de piano en 1993, la Française est la deuxième femme réalisatrice à être couverte d’or. Elle succède au thriller satirique Parasite, de Bong Joon-ho, cinéaste qu’elle adule comme la plupart des cinéastes sud-coréens (Park Chan-wook, Hong-Jin Na). «J’admire leur manière de jouer

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