Tre piani, Nanni Moretti inconnu à cette adresse


CRITIQUE – Le réalisateur, venu chercher une seconde palme d’or avec l’adaptation d’un roman d’Eshkol Nevo, se prend les pieds dans le paillasson.

Sacré dimanche pour l’Italie. Jour de gloire ou d’infamie. À l’heure où l’on écrit ces lignes, on ne sait pas si Matteo Berrettini a accompli un exploit en finale de Wimbledon face à l’ogre Djokovic. On ne connaît pas non plus l’issue de la finale de l’Euro de football opposant la Squadra Azzura à l’Angleterre à Wembley. À Cannes, Nanni Moretti, lui, a joué son match en présentant son nouveau long-métrage, Tre piani. Le cinéaste romain est un compétiteur. Il rêve de décrocher une deuxième palme d’or, vingt ans après La Chambre du fils, et d’intégrer ainsi le cercle très fermé des doubles vainqueurs (Coppola, Imamura, Kusturica, August, Haneke, Loach, Dardenne). Cannes annulé en 2020, Moretti a même préféré snober Venise et patienter pour revenir là où il a toujours été bien accueilli (Journal intime, Aprile, Le Caïman, Habemus papam, Mia madre).

Tre piani ne ressemble pas à un film de Nanni Moretti. Il s’inspire d’un roman de l’écrivain israélien Eshkol Nevo (Trois étages, chez Gallimard).

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