Après avoir fait les belles heures de la météo du «Grand Journal», Doria Tillier s’est imposée comme comédienne sur le grand écran (Monsieur & Madame Edelman, La Belle Époque, Présidents – à l’affiche actuellement) comme sur le petit (La Flamme). Elle sera au 74e Festival de Cannes en tant que maîtresse des cérémonies d’ouverture et de clôture, mais aussi pour présenter son premier court-métrage comme réalisatrice, La Diagonale des fous.

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LE FIGARO. – Qu’est-ce qui vous a poussée à accepter une mission aussi périlleuse?

Doria TILLIER. – Cette entrée en matière me fait rire, vous avez le chic pour mettre les gens à l’aise! C’est une vision plutôt pessimiste, même si je le suis parfois aussi. On peut en effet craindre de ne pas plaire, mais aussi se dire que l’on va essayer de bien faire. Si l’on songe à la critique, on n’est pas libre. J’étais avant tout très honorée, car je suis actrice et c’est le plus grand festival de cinéma au monde. Petite, j’aimais déjà les cérémonies, je les regarde