«Steve Martin, auteur de dessins fins»


CHRONIQUE – L’acteur américain Steve Martin se lance dans le dessin d’humour avec un surprenant savoir-faire.

Steve Martin avait presque tout fait dans sa vie, sauf le plus difficile: «J’ai toujours considéré le dessin humoristique comme la frontière ultime de la comédie.» Le héros des Cadavres ne portent pas de costard a toujours admiré les dessins d’humour du New Yorker, estimant (à juste titre) qu’un bon dessin publié dans ce journal serait, pour un amuseur dans son genre, l’équivalent d’un prix Nobel de l’humour. Et puis un jour, grâce à Françoise Mouly, directrice artistique (et française) du prestigieux magazine, il put enfin réaliser son rêve. Elle le «maria» avec Harry Bliss, l’excellent dessinateur qui a racheté la maison de J.D. Salinger à Cornish, New Hampshire, mais cela n’a rien à voir (quoique). Leur premier recueil est mieux qu’hilarant: profond comme l’absurde, avec des blagues qui prennent une dimension d’éternité métaphysique (c’est là qu’intervient l’influence de l’auteur du poisson-banane). Jugez plutôt.

Dans ce livre, vous trouverez: un bébé qui jongle sur un vélo de cirque

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