CRITIQUE – Au quai Branly, l’exposition confronte les générations et les continents pour sortir des clichés et des hiérarchies. Elle souligne les échanges incessants entre les artistes.
Appropriation, le vilain mot est lâché. Dès le prologue d’«Ex Africa», le principe de cette confrontation des continents entend sortir des habitudes et redonner de la substance aux «Présences africaines dans l’art d’aujourd’hui». Son commissaire, notre confrère du journal Le Monde, Philippe Dagen, entend se démarquer de la hiérarchie implicite des civilisations et donc des arts, telle que dans «Le primitivisme dans l’art du XXe siècle: les artistes modernes devant l’art tribal», exposition du MoMA de New York en 1984 longtemps considérée comme la référence. Propos très didactique et très militant de ce normalien, agrégé d’histoire et professeur en histoire de l’art à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne? Redonner âme et contexte, «existence et sens propres» à des artistes fort divers mais tous ancrés sur le continent africain qui ont influencé et continuent d’influencer l’art de leurs contemporains, urbi et orbi.
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