CRITIQUE – Ce premier film audacieux de Chloé Mazlo raconte le bonheur brisé d’un couple de Libanais pris au piège du conflit de 1975.
Il y avait dans les années 1950 encore deux Suisses dans le monde. Celle, froide et montagneuse, où habite Alice. Et celle, située à l’autre bout de la Méditerranée, où cette jeune gouvernante rêve d’aller: le Liban, alors terre d’insouciance. Le film débute avec des animations en volume, personnages de pâte à modeler qui évoluent devant des décors peints. Une fois au Proche-Orient, Alice prend forme humaine, celle d’Alba Rohrwacher, égérie du cinéma d’auteur italien vue dans Heureux comme Lazzaro en 2018.
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Avec Sous le ciel d’Alice, Chloé Mazlo, Française d’origine libanaise de 37 ans, lauréate en 2015 du César du meilleur court-métrage d’animation, signe un premier film audacieux, vif et coloré. Il avait d’ailleurs été sélectionné par la Semaine de la critique du Festival de Cannes en 2020. Une sélection restée virtuelle malheureusement.
À Beyrouth, dans la fumée des cafés, Alice paraît blanche comme de la porcelaine. Elle tombe amoureuse du pays et de Joseph, un astrophysicien dans la lune
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
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