la vie en roses de Catherine Frot


CRITIQUE – Comédie gracieuse et plus profonde qu’il n’y paraît, La Fine Fleur, de Pierre Pinaud, offre à l’actrice un rôle en or et aux spectateurs une plongée dans les arcanes de l’hybridation des fleurs.

On croyait que La Fine Fleur, deuxième film de Pierre Pinaud (Parlez-moi de vous, en 2012) enverrait les spectateurs sur les roses de la comédie lourdingue à la française. Aussi surprenant que cela puisse paraître, on échappe aux épines.

À peine a-t-on entendu pétarader la camionnette de l’héroïne, en retard au concours international de roses organisé par les Jardins de Bagatelle, que l’on comprend: les ennuis s’accumulent au-dessus d’Ève Vernet, horticultrice excentrique qui n’a plus les moyens de se prendre pour la rose du Petit Prince. Catherine Frot est tout à son affaire dans ce type de rôles. Elle excelle en bourgeoise hautaine au grand cœur. Avec conviction, et cette pointe d’émotion contenue qui fait toute la différence, elle incarne cette rosiériste têtue, géniale, qui a longtemps été la plus grande… mais dont la petite exploitation est sur le point d’être rachetée par la maison Lamarzelle, dirigée avec roublardise par l’excellent Vincent Dedienne.

Un beau matin, Nadège, Samir et

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