Privé de cérémonie par Trump, Obama reçu à la Maison-Blanche pour dévoiler son portrait officiel


Depuis 40 ans, chaque président organise une réception pour l’installation du portrait de son prédécesseur. Joe Biden a choisi de réparer l’affront fait à Barack Obama que Donald Trump ne voulait pas honorer.

C’est une tradition outre-Atlantique : chaque nouveau chef d’État américain accueille, lors d’une réception à la Maison-Blanche, son prédécesseur pour l’installation de son portrait officiel au sein du palais présidentiel. Après son accession au pouvoir, Donald Trump avait cependant refusé cet honneur à Barack Obama, qui n’avait de son côté pas souhaité passer une soirée avec son plus farouche adversaire politique. Ce camouflet, infligé par le républicain au démocrate, sera réparé à la demande de Joe Biden.

Selon NBCnews, l’ancien vice-président devrait organiser la cérémonie d’intronisation des portraits de Barack et Michelle Obama cet automne. La date exacte n’est pas encore fixée et dépendra de la levée des restrictions sanitaires liées à la crise du coronavirus. La manifestation, qui s’est tenue pour la première fois il y a 40 ans, rassemble habituellement une centaine de personnes et se déroule dans l’East Room, la plus grande pièce du palais présidentiel.

Les tableaux sont «presque terminés», a indiqué une source proche du dossier à la chaîne d’information américaine. Même si le nom de l’artiste à qui a été passée la commande n’est pas connu. Une autre paire de portraits avait été commandée par la Smithsonian’s National Portrait Gallery. Les époux Obama avaient porté leur choix sur Kehinde Wileyet pour la peinture représentant l’ancien président et Amy Sherald pour celui de la première dame.

De son côté, Donald Trump et sa femme Melania ont déjà engagé les démarches avec la White House Historical Association pour la réalisation de leur propre portrait. Reste à savoir si l’ancien président parviendra à trouver une date avec son successeur pour une éventuelle réception à Washington. Donald Trump avait en effet refusé d’assister à l’investiture de Joe Biden en janvier, rompant, là encore, avec une tradition bien établie.

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