Le petit coiffeur , l’empathie permanente


CRITIQUE – Au théâtre Rive Gauche, la nouvelle pièce de Jean-Philippe Daguerre, tirée de son livre, évoque une famille aux premiers jours de la Libération. Une ode à l’humain.

Ce spectacle, Le Petit coiffeur, est un petit miracle de résistance. C’est l’une des rares créations qui a été stoppée net par les confinements, dont le dernier in extremis en octobre. Le soir de la première, l’émotion était palpable sur le plateau du Théâtre Rive Gauche et dans la salle malgré les masques et les sièges vides pour cause de Covid. Curieusement, l’histoire nous plonge à la fin de l’Occupation, pendant l’été 1944, à Chartres. Jeannot (Arnaud Dupont) balaie, un peu mécaniquement, le salon de coiffure de sa mère, une héroïne de la Résistance (Brigitte Faure). Pierre, son frère (Félix Beaupérin, vu dans Edmond), préfère peindre que couper des cheveux. Il tombe amoureux de Lise (Charlotte Matzneff), l’un de ses modèles, une cliente que Marie lui a envoyée.

Une période sombre et trouble

Après Adieu Monsieur Haffmann, couronné de quatre Molières en 2018, dont celui du meilleur auteur francophone vivant (actuellement à l’affiche du Théâtre de l’Œuvre), Jean-Philippe Daguerre observe le comportement d’une famille

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