Vincent Macaigne: noir désir


PORTRAIT – Habitué aux comédies, l’acteur impressionne avec un rôle plus sombre dans «Médecin de nuit». Rencontre avec un comédien qui n’a pas peur de faire des pas de côté.

Djokovic tout juste vainqueur de Tsitsipas, Vincent Macaigne étanche sa soif. Une bière à la main, attablé dans un bar du 11e arrondissement de Paris, l’acteur parle de ses projets en demandant de ne rien dévoiler. Les Américains sont dans le coup. Il a dû signer un contrat avec une clause stipulant qu’il s’engageait à ne violer personne pendant le tournage. Crise de paranoïa ou réelle inquiétude, on s’en voudrait de le mettre au chômage, alors qu’il a été privé de tournage pendant un an à cause du Covid.

En revanche, Macaigne n’a rien à cacher concernant Médecin de nuit, le nouveau long-métrage d’Elie Wajeman (Alyah, Les Anarchistes), tourné à l’hiver 2019 et rangé sur une étagère de longs mois. Il y est méconnaissable en oiseau de nuit, toubib qui sillonne en voiture les rues du Nord-Est parisien pour soigner des inconnus et des toxicomanes. Mickaël, son personnage, n’est pas un ange non plus. Il trafique du Subutex pour payer les dettes de son cousin pharmacien, Dimitri (Pio Marmaï),

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