ENTRETIEN – À 81 ans, l’artiste gallois sort un nouvel album. Après avoir chanté des tubes pétaradants à Las Vegas pendant des années, le chanteur de «Sex Bomb» s’est réinventé en bluesman. Et a regagné sa terre natale.
Peu de chanteurs sont capables de se réinventer à l’âge de 70 ans, surtout après une carrière de cinquante années couronnée de succès. Sir Tom Jones, anobli par la reine en 1999, est de ceux-là. Après avoir été un performeur hors pair, roi de Las Vegas et spécialiste des tubes pétaradants, le Britannique enregistre depuis 2010 des albums profonds et subtils, qui mettent en valeur sa voix, impeccable.
Surrounded By Time (Virgin-Universal), son 41e album sorti en avril dernier, poursuit cette approche qui lui va comme un gant. Le disque s’est d’ailleurs classé à la première place des hit-parades dès la première semaine.
LE FIGARO. – Confirmez-vous avoir pris un tournant avec vos quatre derniers albums?
Tom JONES. – J’ai rencontré Ethan Johns, il y a onze ans, pour l’album Praise & Blame. Il est venu me voir en me disant: «J’entends des choses dans votre voix qui n’ont pas encore été explorées.» Il m’a proposé d’enregistrer un album dépouillé, avec très peu de musiciens. Sur le nouveau, nous
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous
.
