Lucas Digne se confie sur les entraîneurs qu’il a connus


De Lille à Everton en passant par le PSG, la Roma ou le Barça, sans oublier les Bleus, Lucas Digne a connu plusieurs grands coachs.

Dans les différents clubs qu’il a connus, Lucas Digne a été coaché par de nombreux entraîneurs de renom, tout comme en sélection. Dans un entretien à L’Equipe, le latéral gauche de l’équipe de France fait le point sur les caractéristiques de ces différents techniciens.

Resté trois ans au PSG, le joueur formé à Lille explique notamment pourquoi ce n’a pas vraiement fonctionné pour lui avec Laurent Blanc. « Ses entraînements étaient entre guillemets classiques. Après, humainement, je n’ai pas eu d’atomes crochus avec lui et voilà, c’est comme ça », détaille-t-il.

« Au PSG, j’étais plus proche de Jean-Louis Gasset, qui parlait beaucoup avec les joueurs. C’était un mode de fonctionnement. Laurent Blanc, c’était plus l’oeil. Il échangeait un peu moins et c’était comme ça avec tout le monde, pas uniquement avec moi. »

Cette saison du côté d’Everton, c’est Carlo Ancelotti qui a marqué Digne : « Il analyse très bien les adversaires, il lit très bien les matches. Et il essaie de s’adapter aux joueurs qu’il a à sa disposition chaque week-end.

« Il est capable de varier son système en cours de rencontre en un claquement de doigts. Et surtout, il sait très bien expliquer aux joueurs ce qu’il veut. Son message passe très facilement. »

Le coach italien, parti retrouver le Real cet été, est également très bon en causeries à en croire son ancien protégé. « Deschamps ou Ancelotti arrivent toujours à te motiver, à trouver le petit truc sympa. Avec Deschamps, les causeries durent généralement un petit quart d’heure. C’est souvent basique mais efficace. »

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Enfin, le défenseur évoque aussi sa relation avec Rudi Garcia, qui lui a fait découvrir le monde professionnel du côté de Lille. « Il m’a donné beaucoup de confiance à mes débuts. Je l’ai retrouvé à la Roma et il n’avait pas changé.

« Quand il m’a lancé en pro pour un match de Coupe de la Ligue (26 octobre 2011 face à Sedan [L2], 3-1), il est venu me voir quelques heures avant le match dans ma chambre d’hôtel. Il m’a juste dit des mots simples : ‘Allez mon petit, c’est ton soir, profite et croque à pleines dents.’ 

« Après, il sait être dur aussi. Je me souviens d’un lendemain de défaite où il nous avait donné rendez-vous à 7 heures du matin pour l’entraînement. C’était la punition. »

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