ENTRETIEN – Héroïne et productrice de Nomadland, l’actrice de 63 ans continue de bâtir sa carrière comme elle l’entend.
Avec Frances McDormand, c’est presque la routine. On peut toujours compter sur l’actrice pour surprendre à chaque nouveau rôle, en trente ans de carrière, de Fargo à Three Billboards . Les panneaux de la vengeance, deux prestations lui ayant valu un Oscar. Et de trois avec celui obtenu fin avril pour Nomadland, de Chloé Zhao. Elle y incarne Fern, veuve sexagénaire soudain sans emploi qui prend la route au volant de son minivan aménagé pour une vie itinérante. Une femme qui tente de se reconstruire, prenant son destin en main face à un avenir incertain. McDormand, qui s’épanche rarement dans les médias, nous parle via Zoom depuis sa maison de Bolinas, à 30 km au nord de San Francisco, enclave préservée en bordure du Pacifique, où depuis seize ans elle réside avec son mari, le réalisateur Joel Coen. Elle se montre sans maquillage, comme à son habitude, coiffée d’un bonnet gris foncé. «Pratique quand on n’a pas eu le temps de se laver les cheveux!»
LE FIGARO. – C’est après avoir vu The Rider
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