CRITIQUE -Le film documentaire intitulé Edward et Jo Hopper, un si violent silence, offre un gros plan bouleversant sur la femme, muse et captive du grand peintre américain de la solitude. A ne pas manquer ce dimanche 6 juin à 21h05 sur France 4.
C’est l’histoire d’un amour entre deux artistes. Josephine Nivison est vive, extravertie, pleine d’allant pour une vie de bohème qu’elle incarne au point d’en être le modèle parfait pour son professeur de la New York School of Art, Robert Henri. Il a peint cette brune au minois décidé, en pied comme une jeune reine dans un tableau de cour. Amazone en blouse noire, elle tient ses pinceaux de la main gauche, comme des flèches (The Art Student, 1906). D’un an son aîné, Edward Hopper est ce grand gaillard aux yeux bien bleus et à la bouche large, aux grosses joues d’enfance et au demi-sourire. Farouche, laconique dans ses rares interviews, il est aussi secret que ses 130 toiles qui unissent le mythe américain et l’angoisse existentielle.
Son œuvre raconte l’incommunicabilité des êtres, ces oiseaux de nuit perdus dans la ville de Nighthawks, et du couple, cet alliage des éléments contraires qui mise sur la fusion. Edward et Jo Hopper, un si violent silence est un documentaire poignant écrit et
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