Dessiner la danse


L’Institut national d’histoire de l’art révèle, dans un podcast, les arcanes de la notation.

Ils sont un petit aréopage de chercheurs à se réunir dans la salle des réserves du Palais Garnier. Leur but? Explorer les secrets du fonds André Jean-Jacques Deshayes qui regroupe des archives du ballet du début du XXe siècle, conservées à la bibliothèque-musée de l’Opéra de Paris. Des archives qui se présentent comme des dessins. Figuratifs ou abstraits. «Pour Flore et Zéphire, premier ballet sur pointes qui préfigure le ballet romantique, Didelot a posé vingt danseurs parmi des nuages en carton-pâte qui figurent le paradis. L’Opéra vient alors d’adopter la technique des harnais, qui permet aux danseurs de décoller vers le ciel, tels les anges d’un tableau animé», dit Pauline Chevalier, chercheuse en histoire de l’art, spécialisée dans le dessin de danse.

«La danse se transmet avant tout par le geste, l’oralité, et se crée dans le studio avec les danseurs. Mais il se trouve que dans l’histoire de la danse, on a beaucoup de maîtres de ballet, de chorégraphes, qui ont laissé des archives,

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