«Il faut encourager ce qui nous rassemble»


INTERVIEW – Cette Franco-Canadienne, ex-patronne du Musée de Montréal, a été nommée directrice de l’Institut du monde arabe. Elle dévoile ses projets.

Depuis le 1er mai c’est une femme qui a en charge le Musée et les expositions à l’IMA. Une nouvelle vie pour cette conservatrice de 54 ans, au carnet d’adresses fort étoffé à l’international, puisqu’elle a travaillé à Montréal durant près de quinze ans.

LE FIGARO. – Votre carrière s’est surtout déroulée en Amérique, vous étiez encore récemment vice-présidente du Conseil des arts du Canada. Dans quel état d’esprit revenez-vous en France?

Nathalie BONDIL. – Très stimulée par la mission qui m’est confiée. En ce qui concerne le musée, je m’emploie, avec l’équipe existante, à le refondre. Il est actuellement surtout perçu comme un musée de civilisation, où les sociétés, les cultures sont évoquées selon une perspective plus anthropologique et moins artistique. Or il doit intégrer l’exceptionnelle donation obtenue en 2018 par Jack Lang de Claude et France Lemand, un couple de collectionneurs parmi les rares à s’être intéressés aux artistes du monde arabe depuis l’après-guerre sur près d’un demi-siècle.

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