l’odyssée à part de Barry Jenkins dans les ténèbres de l’esclavage


DÉCRYPTAGE – L’éblouissante première série sur Amazon Prime Vidéo du cinéaste, oscarisé pour Moonlight, raconte avec une poésie inouïe et une ravageuse mise en scène la fuite d’une cueilleuse de coton. Le réalisateur s’en ouvre au Figaro.

«J’ai toujours voulu utiliser ma voix pour raconter l’histoire de mes ancêtres et mettre en lumière cette période que notre pays occulte trop souvent», confie Barry Jenkins. Alors que le monde entier regarde ce quasi-inconnu, en 2017, recevoir l’Oscar du meilleur film pour Moonlight, portrait d’une adolescence dans les quartiers chauds de Miami, au nez de La La Land (annoncé alors vainqueur par erreur), le cinéaste afro-américain mûrit déjà l’adaptation du roman de Colson Whitehead, The Underground Railroad, lauréat du Pulitzer. Quatre ans et un film plus tard (le romantique Si Beale Street pouvait parler ), Barry Jenkins livre aux abonnés d’Amazon Prime Video les fruits extraordinaires de son labeur: dix épisodes où son lyrisme humaniste met à nu la brutalité de l’esclavage.

Chaque plan est un tableau de maître d’une harmonie délicate, même lorsque le pire s’y déroule. On se croirait dans des toiles de Winslow Homer. The Underground Railroad est pourtant aussi radical que le cru et sanguinolent

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