le dernier combat des casernes


Cédés par l’armée aux collectivités, les bâtiments militaires de Verdun et Montargis sont promis à la démolition. S’ils mobilisent les associations de défense du patrimoine, ces deux cas illustrent aussi la difficulté de trouver un avenir à ces vastes sites désaffectés.

La caserne Miribel a déjà perdu ses nombreuses vitres, et tire désormais vers la friche. Devant ce bâtiment militaire de Verdun, un inquiétant panneau prévient les passants: la caserne est promise à démolition. Mais quand? Il est impossible de pénétrer sur le site, dont les cinq hectares sont entourés de grillages. Ce lundi, Dominique Lefevre, de l’association Verdun Miribel, n’en finit pas de faire le tour de «sa» caserne. «C’est une des plus belles du genre, et je ne comprends pas qu’on veuille la raser, dit-elle, des indignations plein la voix. Ici, l’espace et les logements, même sociaux, ne manquent pas. Alors pourquoi vouloir détruire un patrimoine lié à l’histoire mosellane?»

Construite en 1895 pour abriter le 3e Rama, Miribel grouillait autrefois de militaires. Entre 1914 et 1918, elle a même résisté aux bombardements. Sa vie s’est pourtant arrêtée en 1995, après la fin du service militaire obligatoire. Cédés à la municipalité en 2000, les trois corps de bâtiments se chercheront

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