Jim Bauer (The Voice) en demi-finale : « Je ne me laisse pas déstabiliser par les regards extérieurs » (EXCLU)


Depuis le lancement de The Voice 2021, difficile de passer à côté du phénomène qu’est Jim Bauer. À 29 ans, il est un candidat pas comme les autres qui fait toujours preuve de beaucoup d’audace. Cette même audace lui a permis de se hisser jusqu’en demi-finale ce samedi 8 mai 2021. Jim Bauer suscite également beaucoup de réactions depuis qu’il a été révélé qu’il était le fils d’Axel Bauer et de Nathalie Cardone. Qu’à cela ne tienne, le jeune homme a tracé sa route sans aucun coup de pouce de leur part. Crumpa.com s’est entretenu avec lui pour une interview confidences.

Vous êtes un véritable phénomène dans cette saison de The Voice. Chacune de vos prestations impressionne le public ainsi que les coachs. Et maintenant, vous êtes en demi-finale… Pensiez-vous arriver aussi loin dans l’aventure ?

Non, à chaque fois qu’on passe une étape on pense que c’est la dernière. Je préfère toujours imaginer le pire plutôt que l’inverse, donc je n’ai pas forcément imaginé me retrouver en demi-finale.

Aux auditions à l’aveugle, tous les coachs sauf Vianney ont souhaité vous avoir dans leur équipe et finalement, vous avez choisi Marc Lavoine. Pourquoi ?

J’ai choisi Marc parce qu’il a une sensibilité qui va au-delà de la musique. Il touche aussi au cinéma, à la poésie… C’était quelque chose que j’aimais bien parce que j’aime bien aborder les choses dans leur ensemble et pas simplement musicalement. Donc je savais que lui était comme ça, j’en savais moins sur les autres. Je me suis dit que j’allais peut-être avoir plus d’atomes crochus avec lui. Je m’étais quand même laissé une chance d’être influencer par les discours des coachs et au final, celui de Marc m’a beaucoup plu donc ça m’a conforté dans ma décision.

Qu’avez-vous appris à ses côtés ?

Marc c’est un coach qui inspire beaucoup à être centré et incarné, à ne pas se perdre dans les retours, que ce soient les compliments ou les critiques. C’était une démarche que j’avais déjà un petit peu avant mais il m’a donné beaucoup de structure par rapport à ça. C’était un bon appui. C’est quelqu’un qui aide vraiment à nous laisser proposer ce qu’on veut proposer et à ne pas se laisser influencer par les enjeux, les critiques, etc…

Lors des KO, vous n’avez pas sollicité son aide et ne l’avez pas consulté sur le choix de votre chanson, Tata Yoyo. Comment l’a-t-il pris ?

Il a réagi très bien parce que quelque part ça allait dans le sens de ce qu’il a pu me dire avant. J’avais un truc à proposer et je savais que pour que cette prestation marche il fallait aussi ne pas l’avoir entendue avant. Je voulais que lui ait un regard nouveau sur la prestation. Ça aurait été difficile pour lui de me coacher sans connaître la chanson alors on a fait ce choix avec la production, et on s’est dit que c’était une bonne idée. Et il a dit ‘ok, fais moi la surprise’.

Cela a-t-il ajouté du stress à votre passage ?

Le stress de devoir incarner un rôle de composition sur cette prestation surpassait tous les autres stress ! Je devais me mettre dans un personnage, penser à plein de choses et le simple fait que cette idée – qui part un peu d’une blague – se transforme en réalité sur un plateau de TF1 en prime time c’est quand même beaucoup. Donc ce stress a pris le dessus sur tout le reste !

Comment avez-vous vécu le tournage particulier de cette saison de The Voice, marquée par des mesures sanitaires strictes, l’absence de public, etc ?

Je pense que ça a été plutôt positif parce qu’au final ça a renforcé les liens entre les candidats. On n’avait pas nos proches avec nous, on était entre nous et il a fallu qu’on se rencontre. Je ne sais pas comment c’était avant mais j’ai eu ouï-dire que cette année on est particulièrement soudés. C’est une vraie colonie de vacances, donc c’est très cool.

Quels sont les candidats que vous redoutez le plus ?

Tous ! Il n’y a que des monstres, que des gens super doués, ils ont tous leur univers, leur savoir-faire, c’est impossible de dire lequel est plus redoutable qu’un autre.

L’affaire The Vivi est venue chambouler la compétition et a donné du fil à retordre à la production. Que pensez-vous de cette affaire ?

Moi je ne l’ai pas trop rencontré Vincent pendant le tournage, on n’avait tendance à ne pas être sur les même jours de tournage, donc je l’ai surtout rencontré lors de la dernière étape (les cross-battles, ndlr). Ce que j’ai vu c’est que c’était un mec sympa, donc c’est vrai que c’est dommage mais c’est comme ça. C’était quelque chose de compliqué et on comprenait ce qu’il se passait.

Votre notoriété est en plein essor, comment le vivez-vous ?

Je ne me laisse pas trop déstabiliser par les regards extérieurs, par la presse ou les gens, ou quoi que ce soit. Ce n’est pas quelque chose sur lequel je me focalise trop. Après, je m’étais préparé presque toute ma vie à l’idée de faire parler de moi par rapport à mes parents ou des choses comme ça. Mais j’ai été très surpris de voir tous les articles même si j’y étais préparé psychologiquement.

Vous avez un nom très connu mais n’avez pas voulu communiquer sur vos parents à votre arrivée dans The Voice, pourquoi ?

C’est-à-dire que je ne me définis pas comme « un fils de », je suis un être humain qui a son parcours, qui a fait ses histoires de vie, d’amour, de professionnel… Donc j’ai autre chose à raconter. Et puis c’est mon nom de famille, ce n’est pas que le nom de mon père, c’est aussi celui de mon grand-père, de mon arrière-grand-père… Donc voilà, je n’ai pas de raison de l’enlever.

Vos parents vous donnent-ils des conseils pour l’aventure ?

Non, ils ont toujours pris un gros recul avec tout ce que je faisais du côté professionnel, parce que je leur ai imposé ça assez tôt et qu’ils respectent ce choix là. Donc chacun respecte son parcour professionnel.

Dans une interview, votre père Axel Bauer a déclaré qu’au départ il n’était pas vraiment fan de ce genre de télé-crochet… Comment a-t-il réagi à votre participation ?

Il n’était pas fan quand j’avais 19 ans, ça fait 10 ans et ça fait belle lurette qu’il ne me dit plus rien sur ce que je décide de faire (rires).

Florent Pagny était-il au courant que vous aviez travaillé sur l’un de ses albums ? Avez-vous échangé à ce sujet avec lui ?

En fait, j’ai travaillé avec Slimane, et il se trouve que dans les chansons qu’on a composées, Slimane en a proposé une à Florent Pagny et il l’a prise pour son album. Donc j’ai composé pour lui mais je n’ai pas travaillé directement avec lui. Il ne le savait pas et moi je ne lui ai pas dit tout de suite. Il a fait le lien aux cross-battles, donc on en a parlé à ce moment-là. C’est aussi pourquoi je n’ai pas choisi de le prendre comme coach, je ne voulais pas aller dans une équipe avec laquelle il y avait un lien avec mon passé professionnel, même si je ne connaissais pas Florent ni Amel, on pouvait avoir des connexions communes. Je préférais mettre une distance.

Lors d’une interview pour le Parisien, vous avez déclaré avoir découvert plusieurs styles musicaux pour des filles. Avec la musique c’est une histoire qui dure mais pas avec ces filles. Est-ce qu’aujourd’hui vous avez trouvé la perle rare ?

Oui (rires). Je n’en parlerai pas plus mais oui.

Gagnant ou non de The Voice, pensez-vous continuer à jouer de la musique dans la rue pour le plaisir ?

Ça fait plusieurs années déjà que je ne joue plus dans la rue ou dans le métro, maintenant j’ai un studio et je fais des chansons pour les autres, du mixage, de la musique de film, de pub, donc c’est de ça que je vis depuis 2-3 ans. À part pour me lancer un défi, je ne pense pas retourner dans la rue ou dans le métro, je vais plutôt me concentrer sur mon projet personnel et travailler pour d’autres artistes.

Qu’espérez-vous que l’aventure The Voice vous apporte ?

Ce que j’espère, elle me l’a déjà apporté. Maintenant c’est que du kiff. Elle m’a apporté une certaine visibilité, une belle aventure que je continue à vivre. À chaque fois, je vois ça comme un spectacle, je suis très content de tout ce que j’ai vécu déjà.

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