La presse a découvert ce vendredi, Memento Marengo, l’œuvre de Pascal Convert qui horrifie les cercles napoléoniens. Elle occupe le cœur d’un parcours artistique voulu et défendu par le musée de l’Armée. Visite en avant-première.
Soleil… d’Austerlitz, sur les Invalides, en ce vendredi matin 7 mai, pour la visite de presse très attendue de Napoléon ? Encore !. Avec, comme bruits de canons, une polémique très vive que huit jours de tribunes et de contre-tribunes n’ont guère apaisée. On est bien en France, nation des diatribes et des querelles d’idées ! Le «parcours d’art contemporain» au Musée de l’Armée qui doit se tenir jusqu’au 30 janvier 2022, s’est déjà cristallisé autour d’une œuvre : le Memento Marengo suspendu par l’artiste Pascal Convert au-dessus du tombeau de l’Empereur, «comme un memento mori qui s’interrogerait sur la notion de sacré, d’éternité et d’humanité».
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L’installation a mis le feu aux poudres avant même d’être vue, par le biais d’un maladroit photomontage qui a circulé sur les réseaux sociaux et fait crier au sacrilège. Elle avait été testée la semaine dernière, puis retirée pour laisser le lieu vierge de toute intervention contemporaine pour la cérémonie du bicentenaire de
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