Valentin Montand revient sur la douleur de l’exhumation du corps de son père : « Un moment difficile »


Valentin avait seulement trois ans lorsque son père, monstre sacré du cinéma, Yves Montand, décède des suites d’un infarctus sur le tournage du film IP5. Un décès dont son fils se souvient peu, vu son jeune âge, au contraire d’un autre évènement tragique, intervenu lorsqu’il avait 10 ans.

En 1989, Anne Drossart affirme qu’Yves Montand est le père de sa fille Aurore et elle engage une action en recherche de paternité. Une longue enquête va être menée jusqu’à l’exhumation du corps du compagnon de Simone Signoret en mars 1998, alors que son fils, aujourd’hui patron d’une école de jeux vidéo, n’a que 10 ans. Un moment très dur à vivre, comme il le raconte dans le dernier numéro de Paris Match sorti mercredi 5 mai. « Ce fut un moment difficile. Avant cela, vers mes 8 ans, on m’a fait, ainsi qu’à la soeur de mon père, des prélèvements pour des tests ADN », se rappelle-t-il.

Ces tests ADN sont effectués pour savoir si Aurore Drossart, née en 1975, était bien la fille d’Yves Montand. Alors que les résultats de Valentin, dont la mère est Carole Amiel, confirment à 99,9% qu’il est bien le fils de l’acteur connu pour ses succès dans Jean de Florette ou La Folie des Grandeurs, ceux de la jeune fille se révèlent négatifs. « Les résultats des analyses d’Aurore Drossart portaient la probabilité de ses liens avec nous à 0,01% », affirme le jeune homme.

Malgré les résultats négatifs, l’avocat des Drossart, un certain Gilbert Collard, demande à faire exhumer le corps d’Yves Montand, selon les dires de Valentin. « Les test pratiqués à ce moment-là ont prouvé une nouvelle fois qu’elle n’était pas sa fille », conclut le jeune homme de 32 ans, récemment marié et jeune papa.

Valentin ne souhaite plus avoir de nouvelles d’Aurore Drossart

Une sombre histoire qu’il souhaite désormais mettre derrière lui. Lorsqu’on lui demande s’il a déjà rencontré Aurore Drossart, sa réponse est limpide : « Non. Ça ne m’intéresse pas ».

Pour les trente ans de la disparition d’Yves Montand, son fils se rappelle donc aux souvenirs d’un père qu’il a très peu connu et qui aura le droit à des célébrations en fin d’année, avec une exposition ainsi qu’une rétrospective à la Cinémathèque française.

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