Leader international de l’archéologie sous-marine, la France s’apprête à lancer son nouveau navire de recherche high-tech, l’Alfred Merlin, à Marseille.
En attendant d’arpenter les océans à la recherche d’épaves mythiques inviolées, l’Alfred Merlin barbote sagement au pied des chantiers navals de La Ciotat près de Marseille. D’un blanc immaculé avec trois fines bandes bleu blanc rouge, ce navire, propriété du ministère de la Culture, «fera briller les yeux de n’importe quel enfant qui aime les histoires de pirates et de trésors engloutis par des tempêtes ou des guerres», sourit Michel L’Hour. Conservateur général du patrimoine, ce charismatique sexagénaire est une légende de l’archéologie sous-marine. Quand il n’est pas à l’Unesco ou à l’autre bout du monde en plongée, il dirige le Drassm (département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) dont le siège est à Marseille. Ce sont ses archéologues et anthropologues roboticiens qui partiront en mission à bord de l’Alfred Merlin. En France, ce bateau ultramoderne est encore peu médiatisé mais à l’international, il fascine.
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