Mort d’El Risitas : l’homme au rire le plus dingue du monde disparaît à l’âge de 65 ans


Les internets sont en berne. Juan Joya Borja, plus connu sous le nom de El Risitas, est décédé à l’âge de 65 ans. Comme le révèlent les médias espagnols le 28 avril 2021 – il était originaire de Séville -, l’humoriste et comédien avait dû être transféré en urgence à l’hôpital dans la journée « en raison d’une aggravation rapide de son état de santé« . Ceci fut son dernier voyage.

Le nom de Juan Joya Borja ne vous dit peut-être rien. C’est plus particulièrement son rire atypique qui l’a fait connaître du grand public. Invité en 2007 sur le plateau de l’émission de Jesús Quintero, Ratones Coloraos, pour évoquer ses gloussements, El Risitas était devenu extrêmement populaire en ligne. Son intervention, durant laquelle il s’égosillait en racontant une expérience passée, avait été détournée par les internautes des années plus tard, faisant de son passage à la télévision l’un des tous premiers memes de l’Histoire.

Mais que racontait-il ce jour-là ? Les hispanophiles le savent déjà : alors qu’il s’occupait de la vaisselle d’un restaurant, Juan Joya Borja avait suivi un conseil de son supérieur et laissé tremper tous ses ustensiles dans la mer pour que l’eau salée rendent la gratte plus aisée. Mais quand il s’était réveillé le lendemain, la marée avait emporté avec elle la plupart de son équipement.

Une star en France

El Risitas était très populaire en France. A vrai dire, ses problèmes de santé n’étaient pas un secret en nos frontières. En septembre dernier, Juan Joya Borja avait dû être amputé d’une jambe en raison de problèmes vasculaires, comme le rapportait le quotidien Marca. Une cagnotte Leetchi avait alors été lancée par les membres du forum de Jeuxvideos.com, particulièrement friands de son rire communicatif, et les 14 000€ récoltés avaient permis l’achat d’un fauteuil électrique. Un petit miracle pour lequel l’Espagnol s’était fait une promesse : prendre l’avion pour remercier, en personne, ses bienfaiteurs. Mais c’est hélas au Paradis qu’il s’égosille, désormais, jusqu’aux étoiles…

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