Audrey Tautou portée disparue, l’actrice déjà à la retraite ? « C’est un métier qui la fait souffrir… »


Pour beaucoup de cinéphiles, elle représente le visage de la France à l’internationale. Son rôle d’Amélie Poulain n’a jamais disparu de l’esprit de tous ceux qui visitent le quartier de Montmartre, vingt après après la sortie du film de Jean-Pierre Jeunet. Et pourtant. À 44 ans, Audrey Tautou a pris ces deux César en poche pour disparaitre, progressivement, en direction d’une vie plus paisible, plus secrète. Après vingt-trois ans de carrière et trente-trois projets à son actif, elle est effectivement absente des salles obscures depuis de longs mois. Déjà à la retraite ?

Elle se repose un peu

Le public l’adore depuis sa première apparition, en tant que Marie, dans le film Vénus Beauté Institut, en 1998. Faudra-t-il s’habituer à son absence ? « Je ne sais pas si elle refera des films, mais, là, elle se repose un peu« , confie Pierre Salvadori, qui l’a dirigé à trois reprises, à BFM. « Je pense qu’elle reviendra, espère Jean-Pierre Jeunet. Ce serait du gâchis, sinon, d’avoir un tel talent et de ne pas en disposer. En même temps, si elle est heureuse comme ça, on ne peut que respecter. » Elle qui faisait crépiter les flash a tout à coup rendu sa vie professionnelle aussi discrète que sa vie sentimentale…

Elle était un peu fragile à l’époque

Audrey Tautou a souvent évoqué la fin de sa carrière cinématographique. En 2013, déjà, elle expliquait qu’elle avait très mal vécu le succès d’Amélie Poulain, « si soudain« , « si violent » – elle n’avait que 24 ans à la sortie du film. Le fabuleux destin que lui réservait le septième art n’était peut-être pas celui qui lui correspondait. « Je trouve remarquable le travail qu’elle a fait sur En liberté !. C’est très émouvant, poursuit Pierre Salvadori à propos de leur dernière expérience. Elle m’avait dit qu’elle n’aurait pas tourné le film s’il se finissait mal pour son personnage. Elle était un peu fragile à l’époque et elle avait envie que ses personnages s’en sortent. Elle a en elle une mélancolie, et l’envie d’être heureuse. C’est un métier qu’elle a aimé, mais qui la faisait souffrir. La fois où elle est partie sans rien dire, c’était la bonne. Elle a souvent dit qu’elle voulait arrêter.« 

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