Wenger farouchement opposé à la Superligue


L’ancien boss d’Arsenal n’a pas caché son désaccord avec le projet de Superligue, porté en partie par les Gunners avant d’être abandonné.

La Superligue compte un opposant de plus. Très critiqué de toutes parts, au point d’être abandonné en à peine 48h par la grande majorité des douze « fondateurs », le projet porté par douze clubs européens n’est pas du tout du goût d’Arsène Wenger.

Interrogé par The Telegraph, l’ancien patron d’Arsenal n’a pas caché son dégoût devant ce projet de ligue fermée, contraire à « la base de notre culture sportive en Europe qui est d’accéder, grâce à ses performances, aux meilleures compétitions ».

 « Je ne comprends pas comment il est possible de croire que plafonner l’accès aux meilleures compétitions pourrait être accepté par les supporters qui adorent le football », ajoute celui qui est aujourd’hui directeur du développement du football mondial à la FIFA.

Un plan établi sans les supporters, « totalement ignorés », qui a provoqué de nombreuses mobilisations parmi ces derniers, que ce soit à Liverpool, Leeds, Chelsea ou… Arsenal depuis le début de la semaine. Dans le nord de Londres, les fans ont notamment demandé le départ de la direction et de Stan Kroenke en marge de la réception d’Everton, vendredi soir.

Même chose du côté des joueurs, où les Reds se sont notamment exprimés d’une seule voix derrière leur capitaine Jordan Henderson, tout comme nombre d’autres personnalités du ballon rond. « Je suis très fier des responsabilités que les joueurs ont prises dans cette affaire. Ça montre une grande évolution qu’on constate depuis le début de la saison en Angleterre. Les joueurs s’impliquent davantage et je suis très fier de cette évolution », poursuit Wenger, inquiet pour l’avenir du championnat anglais.

« Tout le monde souhaite détruire la Premier League en Europe. En Angleterre, on le fait nous-mêmes. (…) Les Anglais ont le championnat le plus fort. La Super League détruirait, à 100%, la Premier League », assure-t-il.

Avant de pointer du doigt « l’amateurisme de la présentation et de la préparation » de la Super League. « Il y a de quoi être inquiet sur le management des plus grands clubs ».

Autant de grands clubs qui ont mis en avant leur mauvaise gestion économique de la crise et les pertes financières accentuées depuis un an pour justifier leur projet égocentré en limitant très fortement l’accès aux autres clubs à leur compétition.

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