Les librairies indépendantes font la fête


Ce samedi, celles qui ont été désignées «commerces essentiels» célèbrent la mobilisation qu’elles ont suscitée.

C’est une mobilisation qui aurait dû servir de modèle aux autres secteurs de la culture tels que le théâtre, la musique et le cinéma: les librairies se sont battues comme des lionnes pour avoir le droit de rester ouvertes durant la pandémie. Elles ont même été reconnues, par décret gouvernemental, comme des «commerces essentiels» . La bataille a été rude, et la victoire n’en est que plus belle. Mieux: ces enseignes, pourtant fragiles, ont tenu bon au point de réaliser un chiffre d’affaires qui les a maintenues à flot.

Il fallait célébrer cette victoire, non seulement des libraires, mais aussi des lecteurs qui ont été présents massivement, comme si l’achat d’un roman, d’un essai ou d’une BD constituait un acte de résistance. On avait rarement vu cela.

« En certaines circonstances (guerres, pandémie, attentats, etc.), le pain de l’esprit est aussi essentiel que celui du boulanger »

Jean-Yves Mollier, universitaire, spécialiste de l’histoire de l’édition

Le samedi 24 avril, près de 500 librairies participeront à la Fête de la librairie indépendante. À cette occasion, une rose sera offerte pour l’achat d’un livre! À l’initiative de cette manifestation, l’infatigable Marie-Rose Guarniéri, fondatrice

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