Elísabet Benavent, la dame aux trois millions de lecteurs


VU D’AILLEURS – L’écrivaine était une petite fille qui inventait des histoires. Ensuite, elle a rongé son frein dans un grand bureau tout en s’auto-publiant sur Internet. Mais aujourd’hui, elle est la reine du roman d’amour, et Valeria, le personnage qu’elle a créé, est l’héroïne d’une série à succès.

Par Jesús Ruiz Mantilla (El País)

Elísabet Benavent tient absolument à ne pas mentir. Sa maison d’édition – Suma de Letras – nous a fait savoir que ses livres s’étaient déjà vendus à trois millions d’exemplaires. Mais elle souhaite nuancer ce chiffre, lorsque nous nous rencontrons au café Comercial de Madrid, là où elle s’installe de temps en temps, à une table ou une autre, pour écrire ou prendre des notes. Nous sommes début mars… «Le chiffre exact, c’est 2.989000, ou quelque chose du genre, on n’arrive pas aux 3 millions…» Mais il faut forcément arrondir, et lorsque cet article verra le jour, la barre des 3 millions aura sans nul doute été dépassée. Sa rigueur est de bon aloi à la date indiquée, mais les chiffres sont sans appel: le 8 avril, jour prévu pour la parution d’El arte de engañar al karma, (« L’art de tromper son karma», non encore traduit), son dernier roman, les ventes auront dépassé les calculs de la maison d’édition.

À 36 ans, Elísabet Benavent, s’évertue à rester humble.

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