Christian Duguay, le cinéaste qui lâche les chevaux


Après Jappeloup, le réalisateur québécois tourne son nouveau film, Tempête, au haras du Plessis, dans l’oise. L’histoire d’une reconstruction après un accident. Reportage.

Facétieux, les rayons du soleil s’infiltrent dans la brume matinale qui baigne le haras du Plessis, à Chamant, près de Senlis. Un joyau de verdure au cœur du parc naturel régional du Vexin. À l’entrée du domaine, l’habitation principale, un château de la fin du XIXe siècle, déploie ses deux ailes rehaussées de cheminées en briques rouges comme pour mieux accueillir le tournage de Tempête, le nouveau film de Christian Duguay, inspiré du livre de Chris Donner (L’École des Loisirs, 2012). «Quand j’ai vu le décor, j’ai tout de suite senti que ça allait fonctionner… Ici, on mettra la mer et les falaises», précise le réalisateur québécois en balayant du regard de vastes étendues verdoyantes nimbées de lumière.

Huit ans après Jappeloup, porté par Guillaume Canet, le metteur en scène revient dans l’univers du cheval avec l’histoire d’une reconstruction. Après un grave accident, Zoé (Carmen Kassovitz), qui rêvait d’être jockey comme son champion de père (Pio Marmaï), se retrouve paralysée. Il fait

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