RÉCIT – Le soir même du drame, le réalisateur a décidé d’en faire un film. Parti pour un tournage dantesque de trois mois, il a déjà commencé ses prises de vues à Sens et à Bourges.
Voir ses hommes crapahuter sous les chutes de débris incandescents dans l’escalier en colimaçon de la tour de la cathédrale de Sens (Yonne) l’a impressionné. «Leurs compétences physiques ont été mises à rude épreuve, raconte le capitaine de la compagnie des pompiers, Stéphane Bournof. Revêtus de la tenue de nos collègues parisiens et avec de lourds sacs à dos, ils ont vraiment montré de quoi ils étaient capables car Jean-Jacques Annaud leur a fait refaire la scène plusieurs fois.»
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Pour ce soldat du feu, «vu la passion avec laquelle, le réalisateur s’est intéressé à notre métier, le résultat sur grand écran devrait être extraordinaire. J’ai vraiment revécu ce que j’ai vu à la télévision dans la nuit du 15 au 16 avril 2019. Jean-Jacques Annaud échangeait tous les jours avec mes hommes. Les spectateurs vont comprendre la dangerosité de la situation pendant ces 24 heures et ce que nous affrontons au quotidien avec des feux tout aussi dangereux dans les usines et les habitations».
«La rigueur du documentaire et l’ampleur du cinéma»
Décidé le soir
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