Christophe Leroy irrité par la polémique des dîners clandestins : « Je me réserve le droit de déposer plainte ! »


Faute avouée, à moitié pardonnée ? Le 1er avril 2021, Pierre-Jean Chalençon et le chef Christophe Leroy se sont retrouvés plongés dans la tourmente après que la chaîne M6 a révélé l’organisation de dîners clandestins au palais Vivienne – le logement privé du spécialiste napoléonien. Si la théorie du poisson d’avril a d’abord été avancée, celle-ci n’a hélas pas fait long feu. « Le président a parlé le 31 mars, le dîner avait lieu le 1er avril, rappelle le cuisinier dans les colonnes du magazine Gala. Avec Pierre-Jean Chalençon, on aurait dû annuler. On en a parlé mais on avait déjà fait les achats. On n’a pas perçu la dimension que cette affaire prendrait. Qu’est-ce qu’on a fait de grave ? Je n’ai tué personne !« 

Sur la vidéo, on voit mon beau-fils, il a 15 ans, il est mineur

Les restaurants sont fermés depuis des mois à cause de la pandémie de Covid-19 et, en période de confinement, les regroupements de plus de six personnes sont fortement déconseillés en France. La veille de sa garde à vue, Christophe Leroy a reçu les journalistes de Gala pour prouver qu’il ne tenait pas un établissement gastronomique mais un business club dans lequel il organise des coworkings, des dîners débat avec six ou huit personnes – plus un majordome, son épouse et lui-même. « Ce n’est pas un restaurant ici, vous le voyez bien, assure-t-il. Ce que je n’accepte pas, c’est qu’un journaliste s’immisce chez moi, en caméra cachée. Je me réserve le droit de déposer plainte. C’est choquant que quelqu’un pénètre à mon domicile comme ça… sur la vidéo, on voit mon beau-fils, il a 15 ans, il est mineur.« 

Des emmerdes, j’en ai eu, de plus graves

Christophe Leroy accepte son destin. Il laisse faire la justice et promet qu’il paiera une amende si on le lui impose. Aujourd’hui, il souffre d’une polémique qu’il juge aberrante et d’une surmédiatisation – des personnes guettant ses entrées et sorties en bas de son appartement, situé au Triangle d’Or de Paris. Ce coup dur n’est pourtant pas le pire de sa carrière. « J’ai eu mon succès, rappelle-t-il. Avant tout, je suis fils d’agriculteur. J’ai commencé à travailler à 14 ans. J’ai eu la chance de renconter Johnny, qui me propose de faire son mariage avec Adeline. Ensuite, il y a eu Eddie Barclay et les Soirées blanches. Des emmerdes, j’en ai eu, de plus graves. J’ai vécu la faillite, j’ai tout perdu, jusqu’à ma famille… J’ai un côté casse-cou.« 

Retrouvez l’interview de Christophe Leroy dans le magazine Gala, n° 1453 du 14 avril 2021.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*