Alors qu’il attendait sa reconduction à la tête du musée, Jean-Luc Martinez ne le dirige plus que par intérim depuis ce mercredi. Deux affaires remises sous les projecteurs assombrissent son bilan.
Depuis plusieurs semaines, le débat autour de la succession de Jean-Luc Martinez, président-directeur du Louvre, fait rage. Tandis que ce dernier mène campagne tambour battant afin d’être renommé pour une durée de trois ans, une autre bataille rangée, bien que moins ouverte, s’organise avec ceux qui souhaiteraient prendre sa place. Jusque-là musée le plus visité au monde, et sans doute le plus célèbre, le Louvre suscite toujours les convoitises parmi les meilleurs conservateurs du pays.
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Cette fois-ci, le combat est d’autant plus féroce que le gouvernement a la main qui tremble. Officiellement, le mandat de Jean-Luc Martinez courait jusqu’à ce mercredi, mais on a appris qu’il occupait désormais sa fonction «par intérim» pour une durée indéterminée. Cette possibilité juridique, qui vise à maintenir quelqu’un en poste jusqu’à ce qu’une décision soit prise pour sa succession – dans un sens ou dans un autre – est largement utilisée par ce gouvernement comme par ceux qui l’ont précédé.
Portrait cruel
Outre Jean-Luc
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