Eddy Mitchell a participé à une réunion du Ku Klux Klan : « C’était chaud ! »


Comble du comble : les États-Unis ne font plus du tout rêver Eddy Mitchell. Dans un entretien croisé avec son fils, Eddy Moine accordé à Notre Temps, l’artiste de 78 ans explique comment sa passion pour les USA s’est détériorée, notamment à cause du racisme dont sont victimes les minorités.

« Le rêve américain, c’est fini. Je n’aime plus vraiment leur musique ni leur cinéma. Quant à la politique, ils ont eu ces dernières années le top du pire ! Quand j’enregistrais mes disques, à Nashville, dans le Tennessee, un des guitaristes blancs a quitté la salle lorsque le choeur de l’église composée de Noirs qui devait chanter avec nous est arrivé », a déploré Eddy Mitchell dans le numéro du vendredi 2 avril 2021.

Pour essayer de comprendre la haine raciale de nombreux américain, l’interprète de Sur la route de Memphis s’était alors rendu à une réunion de l’organisation raciste Ku Klux Klan. « Avec ma seconde épouse, nous avons tenté de comprendre en nous rendant à une réunion du Ku Klux Klan, en Alabama. C’était chaud !« , poursuit-il. Eddy Mitchell d’en dira pas plus sur le contenu de son voyage chez les fous.

Son fils, Eddy Moine, garde également un souvenir mitigé de ses voyages américains. « La première fois que je suis allé aux États-Unis avec mon père, je l’ai accompagné à une convention d’armes. Je l’attendais quand je me suis retrouvé avec un fusil pointé dans le dos. Un type s’amusait. J’en garde un souvenir épouvantable !« , regrette-t-il auprès de Notre Temps.

« C’est clair : pas de racisme, pas de violence »

Heureusement, Eddy Moine a des souvenirs bien plus joyeux que des pistolets pointés avec son père. Enfant, il « restait modeste » sur la carrière de son paternel. « On évitait de dire qu’on avait une salle de projection à la maison et qu’il nous passait des films presque tous les soirs ! », se souvient ce journaliste spécialisé dans le cinéma.

Dans leur maison familiale de Noisy-le-Sec (93), pas question d’évoquer ce Ku Klux Klan. « Pour les valeurs, c’est clair : pas de racisme, pas de violence. Quant au prénom, je l’ai choisi en hommage à Eddie Constantine. Je l’ai adopté puis donné à mon fils pour qu’il y ait au moins un vrai Eddy dans la famille. Mais aujourd’hui, il n’y a plus guère que ma soeur et mon ex-femme pour m’appeler Claude ! » apprend Eddy Mitchell. Une belle complicité père/fils.

Retrouvez l’entretien croisé d’Eddy Mitchell et de son fils, Eddy Moine, dans le dernier numéro de Notre Temps.

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