Des toiles prêtées pour transformer votre maison en musée privé


En échange de 15 euros, l’opération Une œuvre à la maison propose de recevoir un tableau chez soi, à la manière des «artothèques».

Imaginez-vous dans votre salon, à contempler une superbe toile d’un artiste reconnu… Ce rêve est maintenant possible. Le peintre français Olivier Masmonteil a eu l’idée de transformer les maisons des Français en musées et galeries d’art. Las de voir les lieux cultures fermés à cause du Covid-19, le peintre a décidé de lancer « Une œuvre à la maison », qui propose à tous les Français d’acquérir un objet d’art pour quelques semaines. Une opération qui se veut être « une véritable bouffée d’oxygène artistique », a expliqué l’artiste à l’AFP. Le peintre, qui se dit « engagé pour un art non élitiste et accessible », a déjà réussi à mobiliser une trentaine d’artistes, galeries et centres d’art, et continue de faire appel à d’autres volontaires.

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Des œuvres de moins de 10.000 euros et pas trop fragiles

Bien entendu, il ne faut pas non plus espérer voir La Joconde accrochée dans son salon : l’initiative concerne seulement des œuvres de moins de 10.000 euros, pas trop fragiles, et localisées à moins de dix kilomètres de votre domicile. Pour participer, cela se fait via la page Instagram de l’opération, @uneoeuvrealamaison. Régulièrement, des photos des œuvres proposées sont postées. Ceux qui le souhaitent ont alors deux semaines pour faire la demande, par mail ou par courrier. Quelques lignes de motivation sont les bienvenues. Au bout des quinze jours, les gagnants sont sélectionnés, et la pièce d’art est alors livrée chez eux. Seuls quinze euros sont demandés en échange du prêt.

Le peintre Olivier Masmonteil a dit s’être inspiré du modèle des « artothèques », qui, à l’image des bibliothèques, proposent des prêts d’œuvres d’art. Il s’agit de centres dédiés à l’art contemporain, sur l’initiative d’André Malraux dans les années 1960. Ils sont aujourd’hui une vingtaine en France, à Lyon et Marseille, mais aussi dans d’autres plus petites villes comme Brest et Hennebont. À terme, l’artiste souhaiterai « transformer la France en une artothèque géante et que cette opération devienne virale. On adorerait même que le Louvre prêtre une petite œuvre ! ».

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