Élise Bertrand, la relève des interprètes-compositeurs


PORTRAIT – À seulement 20 ans, la violoniste varoise mène déjà une brillante carrière de compositrice. Invitée cette semaine du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence pour la création mondiale de sa sonate pour violon et piano, elle doit sortir son premier CD.

«On aimerait pouvoir faire ça avec Schubert ou avec Brahms!», s’exclame-t-il. Dans l’un des studios baignés de lumière du Grand Théâtre de Provence, Renaud Capuçon a posé son archet pour noter quelques changements de doigtés sur sa partition. Face à lui, Élise Bertrand, de vingt-cinq ans sa cadette, lui rejoue un passage du troisième mouvement de sa sonate pour violon et piano, lui indiquant les combinaisons qu’elle préfère… «Elle pourrait être ma fille et je me retrouve à écouter ses conseils», s’amuse le soliste en se tournant vers nous.

En ce Dimanche des Rameaux, le violoniste court dans tous les sens. Le Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, dont il assume la direction artistique avec Dominique Bluzet, directeur des Théâtres, doit répondre à toutes les sollicitations. La manifestation, qui se déroule cette année au format 100 % numérique, s’est ouverte la veille. Et la pandémie ne lui a guère laissé de répit. Dès le concert d’ouverture, il a fallu faire face à un premier changement

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