le printemps des arts resplendit


Grâce à une programmation exigeante et le maintien des concerts en public au Grimaldi Forum, la manifestation offre une bouffée d’air. Avec un orchestre en grande forme.

À Monaco, non seulement les concerts ont lieu, mais devant un public! Et ça change tout! On avait oublié la sensation d’entendre une salle applaudir: même si la jauge est réduite, cela crée des ondes émotionnelles dont il est exclu de se passer, quels que soient les mérites du numérique. Après l’Opéra, qui s’est distingué le mois dernier par un Thaïs supérieurement chanté, c’est maintenant le Printemps des Arts de Monte-Carlo qui a été autorisé à tenir son édition 2021, réduite aux seuls week-ends. Un grand soulagement, tant on a encore en mémoire la tristesse de devoir renoncer, l’an dernier, au gamelan indonésien dont on se réjouissait tellement.

Le troisième des cinq week-ends, auquel nous avons assisté, confirme le haut niveau de qualité auquel la manifestation s’est hissée depuis deux décennies. L’occasion de saluer la très bonne forme de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo (OPMC), stimulé par le programme exigeant qu’il donnait dans l’acoustique pourtant peu flatteuse du Grimaldi

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