Tina Turner, des adieux en douceur


Dans un nouveau documentaire, la chanteuse suisse d’origine américaine, 81 ans, revient sur son parcours hors norme, de la jeune fille de la campagne à l’icône rock.

Tina. Le nom claque. C’est le titre du nouveau documentaire diffusé le week-end passé sur la chaîne américaine HBO et salué par un concert de louanges. C’est aussi le prénom donné par le démiurge Ike Turner à celle qu’il a longtemps considéré comme sa créature exclusive. Née Anna Mae Bullock à Nutbush (Tennessee), à 70 kilomètres de Memphis en 1939, la chanteuse s’est battue comme une lionne pour conserver ce pseudonyme après son divorce. Si elle a lâché à celui qui était entre-temps devenu son bourreau toute l’exploitation de leur travail en commun, Tina Turner a tenu à garder ce nom dans sa nouvelle vie. Celle qui allait la voir triompher, loin du musicien frustré qui lui devait tant.

« Je n’ai pas eu une belle vie. En tout cas, le meilleur ne l’a pas emporté sur le pire »

Tina Turner

C’est par l’entremise de ce documentaire de deux heures, produit par celui qui est son compagnon depuis 1986, Erwin Bach, que la star a choisi de faire ses adieux publics. Une poignée d’années seulement après une nouvelle autobiographie (chez Harper & Collins). «Ma vie ne m’a pas beaucoup ressemblé» commence-t-elle

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