Artistes disparus: la guerre des successions


ENQUÊTE – Les grandes galeries se disputent l’héritage des stars du milieu de l’art. À la clé, une manne financière et le prestige.

Murakami, 59 ans, le chef de file du néo-pop japonais, et feu Georges Mathieu, le grand personnage de l’abstraction lyrique française, même combat? Lorsqu’une galerie synonyme d’art très contemporain comme la galerie Perrotin se lance dans la course aux estates (les successions d’artistes), avec Hans Hartung, Georges Mathieu et, désormais, Alain Jacquet, la carte de l’art se redessine et devient un puzzle à la Wall Street. Derrière les sages communiqués qui se suivent et vantent les seuls mérites de l’histoire de l’art, se livrent d’âpres batailles et des stratégies au long cours qui opposent des rivaux, plus à couteaux tirés qu’ils ne veulent bien le dire. Soudain, les galeries de Paris, Londres, Zurich et New York revendiquent ces artistes historiques qui entrent triomphalement dans leurs écuries, avec la même ferveur que les jeunes pousses d’un marché toujours profitable, mais inflammable, volatil, soumis aux aléas d’un monde globalisé et sous cloche depuis un an. Avoir accès aux estates

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