Un Faust diablement insolent


Dans sa mise en scène pour l’Opéra Bastille, l’Allemand Tobias kratzer montre qu’il a le sens du spectacle. À voir sur France 5 ce vendredi.

La captation de la nouvelle production de Faust a eu lieu en fin de semaine à l’Opéra Bastille. En présence de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, qui ne se doutait pas qu’elle ferait les grands titres en allant féliciter les chanteurs la veille de se découvrir positive au Covid… Insuffisant pour qu’ils soient déclarés «cas contacts à risque», selon le médecin de l’Opéra. Ils sont testés tous les jours de représentation ou de répétition sans masque.

La mise en scène de ce Faust est confiée à l’Allemand Tobias Kratzer, un des hommes les plus inventifs du moment. S’il ne se hisse pas ici au niveau jubilatoire de son Tannhäuser à Bayreuth, son spectacle n’en est pas moins virtuose et intelligent. Et surtout, il va crescendo. Au premier entracte, on est encore dubitatif, trouvant au fond assez anecdotique cette transposition à l’époque contemporaine d’un Faust qui cherche à conjurer le vieillissement en fréquentant une jeunesse désœuvrée. On joue au basket dans une cité de l’autre

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