The Father, le premier film du dramaturge, avec Anthony Hopkins, fait partie de la sélection des Oscars avec six nominations. Et l’incite à se relancer dans l’aventure avec l’adaptation du Fils.
Meilleur film, meilleure adaptation, meilleur acteur pour Anthony Hopkins, meilleur second rôle pour Olivia Colman, meilleurs décors et meilleure adaptation. Avec six nominations aux Oscars, The Father (Le Père en français) de Florian Zeller, l’adaptation de sa pièce sur un vieil homme en train de perdre la raison au chevet duquel se rend sa fille, s’offre déjà une belle renommée.
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Fort de ce triomphe, le dramaturge ne compte pas s’arrêter là. S’exprimant via Zoom après l’annonce des nominations, il a révélé au site spécialisé Deadline qu’il était en train de terminer une adaptation de la dernière de ses pièces, The Son (Le Fils). «Maintenant, je sais que c’est l’histoire que je veux raconter sous forme de film. C’est assez clair dans mon esprit. Je termine le scénario en ce moment», a confié le jeune réalisateur à nos confrères américains. Si Florian Zeller a déjà en tête le casting, il n’en a rien révélé.
Le Fils est une pièce spéciale pour son auteur, qui n’a plus voulu écrire depuis. Dernier volet d’une trilogie qui compte La Mère et Le Père, elle met en scène un adolescent dépressif qui reproche à son père de les avoir abandonnés lui et sa mère pour vivre avec une autre femme.
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Une tragédie dans la veine du Père, incarné au cinéma par le fabuleux Anthony Hopkins, que Florian Zeller qualifiera dans un entretien accordé au Figaro «d’un des plus grands acteurs vivants, une légende». Avant les Oscars, le film a été gratifié de quatre nominations aux Golden Globes (meilleur film, meilleur scénario, meilleur acteur masculin, meilleure actrice féminine dans un second rôle). Et a été ovationné aux festivals de Sundance et San Sebastian. Une reconnaissance de la profession qui n’a pas manqué d’émouvoir Florian Zeller adoubé, en cette année si difficile pour l’industrie du cinéma.
Même si ce premier film, prévu en salle le 7 avril prochain, si la pandémie le permet, est reparti bredouille des Golden globes, il bénéficie déjà d’un destin hors du commun. La cérémonie des Oscars, le 26 avril, pourrait accentuer la tendance.
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