Du refus de l’armistice à la semaine sanglante, 72 jours qui virent la chute d’une utopie


Faut-il commémorer ou pas la révolte de Paris en 1871? Un siècle et demi après, cet épisode historique complexe continue d’être débattu.

Faut-il ou non commémorer la Commune? La question s’était déjà posée en 1971, pour les cent ans de l’événement, et, à l’époque, la réponse avait divisé la classe politique, comme elle semble le faire encore aujourd’hui. Le Figaro du 19 mars 1971 s’était félicité du silence des autorités car la Commune de Paris continuait à susciter une vive opposition mémorielle, certains insistant sur ses exactions fiévreuses et ses incendies, tandis que d’autres rappelaient, non sans raison parfois, l’originalité de certains de ses projets de réforme, et la répression féroce menée par les troupes versaillaises.

Mais qu’est-ce exactement que cette «Commune de Paris» qui n’a été qu’un feu de paille dans l’histoire du monde, du 18 mars au 28 mai 1871, mais dont le souvenir continue à hanter les mémoires? Est-ce la «dernière scène de la révolution», comme le prétendait François Furet? Ou au contraire, comme l’a laissé entendre Marx dans La Guerre civile en France, une répétition générale pour les révolutions

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